Quatrième de couverture :

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…

Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.


Extrait :

Lundi, pluie, mois de février : combo gagnant pour une journée de merde.

Plus ma voiture avance, plus j’ai envie de reculer. Je m’engage dans l’allée ; un panneau cloué sur un arbre m’indique que c’est tout droit. Peut-être que personne ne me remarquera si je fais demi-tour. Je débouche sur un petit parking qui n’a pas vu de jardinier depuis longtemps. Je le contourne et me gare face à la grande bâtisse.

« Maison de traite les Tamaris »

Si même les lettres en fer forgé se font la malle, j’ai du souci à me faire. si ça se trouve, c’est l’offre d’emploi qui comportait une faute, ce n’est pas une maison de retraite et je vais vraiment me retrouver à faire la conversation à des vaches opprimées… À vrai dire, cette idée me semble nettement plus réjouissante que ce qui m’attend.

Les derniers pas qui me séparent de l’entrée durent une éternité.

Une marche. Je peux encore partir.
Deux marches. Il me suffit de regagner ma voiture. Trois marches. Personne n’en saura rien, après tout.

— Entrez, nous vous attendions !

Je n’ai pas le temps d’atteindre la porte qu’une femme apparaît dans l’encadrement. Elle est grande, elle est robuste, et ses cheveux sont tellement frisés qu’ils lui servent de porte-crayon. Je cherche mentalement une issue de secours, une excuse pour fuir, mais rien ne vient. Alors je souris poliment, lui tends la main et la suis vers mes huit prochains mois.


Genre : Roman
Nombre de pages : 480
Année : 2017
Édition : Le Livre de Poche
ISBN : 978-2-253-06984-3


Mon avis :

Souvenez-vous, je vous proposais de mettre ce livre sous le sapin.

Comme je le disais, ce roman est vraiment une perle qui fait du bien au coeur. Durant cette lecture, j’ai beaucoup ri, j’ai un peu pleuré, j’ai trépigné d’impatience de connaître la suite, une lecture qui ne se lâche pas tellement elle fait du bien.

Les vieux de la maison de retraite Tamaris sont attachants, ils nous donnent de belles leçons de vie. Julia, elle qui ne croit plus au bonheur, a décidé de tout plaquer pour se retrouver dans cette maison de retraite.

Mais pourquoi ? C’est ce que l’on découvre au fil des pages. Un changement de vie n’est jamais anodin. Une fuite, un besoin de se retrouver ou juste l’envie de voir autre chose. Julia a changé de vie. Est-ce que ce changement lui donnera l’envie de sourire de nouveau à la vie ? Lisez-le et vous comprendrez qui elle est !

J’ai découvert Virginie Grimaldi il y a quelques mois avec son roman Il est grand temps de rallumer les étoiles et puis avec Chère Mamie. Deux lectures que j’avais adorées et qui m’ont données envie de découvrir tous ses romans, passés et futurs ! Une auteure qui donne le sourire, qui fait du bien et des lectures qui s’ancrent dans le coeur et qui nous suivent au fil du temps. Un recette parfaite pour passer de bons moments littéraires !