1er août 2019

Je vous souhaite une bonne fête nationale suisse 2019 !

Blaise Cendrars – A l’aise Blaise !

Ma main à couper que vous ne savez pas grand-chose de cet aventurier hors du commun ! Frédéric-Louis Sauser, le futur Blaise Cendrars, est né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds. 10 ans plus tard, il fréquente l’Untere Realschule de Bâle. En 1902, il étudie à l’école de Commerce à Neuchâtel. Il commence alors ses nombreux voyages. Vers 1907, il habite Saint-Pétersbourg chez un ressortissant suisse, fabricant en horlogerie. Il rentre en Suisse en 1910 et commence des études de médecine, puis de lettres à l’Université de Berne. Instable, le garçon… En 1911, il séjourne à Paris, Saint-Pétersbourg, puis à New-York en 1912 ; c’est là qu’il signe son premier grand poème « Les Pâques » du pseudonyme de Blaise Cendrars… « un nom qu’il a d’abord orthographié Cendrart, puis sur les conseils de son frère, l’a transformé en Cendrars. Blaise Cendrars, nom de braise, nom de cendres, pour une poésie incandescente et visionnaire. » De retour à Paris, il rencontre alors Apollinaire et l’avant-garde parisienne. « Ecrire, ce n’est pas vivre. C’est peut-être survivre. » La Suisse, c’est bien fini… À partir de 1913 paraîtront des ouvrages illustrés par Léger ou Chagall. Engagé volontaire à la 1ère Guerre mondiale, l’écrivain va y laisser des plumes : il perd son bras droit en 1915. Il est naturalisé français en 1916 (le prix à payer?). Il revient en Suisse le 27 octobre 1949, pour se marier, à Sigriswil, dans l’Oberland bernois. Fait Commandeur de la Légion d’honneur par Malraux en 1960, Cendrars meurt le 21 janvier 1961. Pour info, le réalisateur Thomas Gilou est le petit-fils du poète. La vérité, si je mens !

(Source : Dico Helvetico – Good Heidi Production)