Quatrième de couverture :

Il lui promit de l’aimer pour le meilleur et pour le pire, sachant que seul le pire les attendait. Il lui promit de l’aimer jusqu’à ce que la mort les sépare. Mais pas au-delà.

Le Monstre de Saint-Ursanne est-il victime d’une erreur judiciaire ? Qui sont ces jeunes filles décapitées, dont les corps ont été trouvés au château de Valangin et au barrage de Schiffenen ? Pourquoi un gendarme genevois a-t-il été tué devant les HUG ? Jeune inspecteur de la police neuchâteloise, Michaël Donner trouvera-t-il des réponses en ville de Lausanne ou dans le domaine skiable des Quatre Vallées ? Quand l’enquête sur un tueur en série prend une dimension romande et requiert la mise en oeuvre de l’entraide intercantonale…

Extrait :

L’homme meurtri était agenouillé sur le tapis, entre la table à manger et le lit. Il tenait le corps de sa nouvelle épouse dans ses bras. Elle était couchée sur le dos, à même le sol. Sa tête reposait sur ses cuisses. Elle ouvrit de grands yeux, qui trahissaient un sentiment de panique.
– J’ai peur ! gémit-elle.
– Je suis là, tenta-t-il de la rassurer.
– Ne m’abandonne pas…
– Non. Je reste avec toi.
Il se pencha et déposa un baiser sur son front.
– Est-ce que je mourrai en portant ton nom ?
Il se refusa à lui mentir.
– Je ne sais pas…
– Promets-le-moi !
Il ne sut quoi répondre. Elle lui avait demandé de l’épouser à l’article de la mort, même si le sujet avait déjà été abordé entre eux par le passé. Il lui avait dit « oui » dans cette chambre d’hôtel, sans officier d’état civil, ni témoin de leur échange de consentements. Ils n’avaient même pas d’alliance pour concrétiser leur union.
Il regarda autour de lui. Rien ne ferait l’affaire. Alors, il caressa son visage et glissa délicatement son index sur ses lèvres, qui frémirent. Du sang suintait de sa bouche. Il s’en servit pour dessiner un anneau rouge autour de son annulaire gauche et fit de même autour du sien.
Les larmes redoublèrent lorsqu’il lui montra les deux alliances de sang côte à côte.
Elle trouva la force de lui sourire, avant que son corps ne se raidisse dans un dernier spasme, plus violent que les précédents. Elle voulut lui dire un ultime « je t’aime » mais n’y parvint pas. Il la comprit néanmoins. Elle quitta ce monde.
– Pourquoi ? murmura-t-il, avant de hurler son prénom.
Son cri de désespoir retentit dans tout l’hôtel et bien au-delà.


Genre : Polar

Nombre de pages : 391

Année : 2017

Édition : Nicolas Feuz

ISBN : 978-2-9700984-6-1


Mon avis :

Je réalise en écrivant cette chronique, que je ne vous ai pas encore parlé de « Emorata », pourtant un grand coup de coeur ! Tout vient à point à qui sait attendre, promis cela viendra vite.

Cela ne m’empêche pas de vous parler de la suite qui n’est autre que le très attendu « Eunoto, les noces de sang » ! Lors d’une rencontre en librairie avec Nicolas Feuz, il m’avait glissé que Eunoto était la suite de Emorata, mais aussi « l’avant » de la trilogie massaï. Beaucoup d’entre vous auront donc d’abord lu la trilogie, puis Emorata pour « finir » par Eunoto. Pour ma part, je vais donc dans l’ordre (si je puis dire). J’ai donc été très contente de retrouver les personnages de Michaël et Lara que j’avais eu de la peine à quitter à la fin de Emorata.

Tout comme une araignée tisse sa toile, il a tissé un polar vraiment intriguant où les fils s’entrecroisent pour parfois nous perdre, mais on fini toujours par retrouver le bon chemin. De suspens en suspens, il nous emmène dans une course haletante à travers la Romandie, à tel point que nous ne pouvons pas nous arrêter de lire son livre avant d’avoir atteint le point final. Eunoto ne vous laissera pas fermer l’oeil de la nuit (par frénésie ou par frisson) !

Je me réjouis de continuer de lire l’univers de Nicolas avec le premier tome de la trilogie massaï qui est : ILMORAN, l’avènement du guerrier, gentiment dédicacé au Livre sur les quais.

Entre Marc Voltenauer et Nicolas Feuz je reprends vraiment du plaisir à lire des polars, merci à vous deux pour vos polars si passionnants !

Petite anecdote : J’ai une édition collector du livre puisqu’au milieu, j’ai deux pages blanches… serait-ce pour reprendre mon souffle ?


Teaser :

(source : Facebook)


Je tiens à remercier Nicolas Feuz pour l’envoi de son polar en Service Presse !