Dans la maison de sa mère, l’une des filles de Claire découvre une lettre adressée à leur mère. Après avoir laissé passer quelques jours, Claire lit enfin cette lettre, les derniers mots que sa mère lui a dédiés. Pourquoi sa mère ne lui a-t-elle jamais parlé de Tatiana et Enzo alors que ce sont les dernières pensées qu’elle a souhaité partager avec elle ?

Obsédée par ces deux personnes, Claire décide de mener son enquête afin de trouver qui ils étaient et pourquoi sa mère a gardé secret l’histoire de Tatiana et Enzo. Avec l’aide d’un ami, elle entreprendra un voyage qui l’emmènera au coeur du passé de sa mère, un passé qu’elle ne connaissait pas. Pourquoi tant de mystère ? Que va-t-elle découvrir ? Pourquoi sa mère n’a-t-elle pas osé partager ce secret avec elle, le temps de son vivant ?

Les lettres peintes en rouge sur le mur annonçaient « À l’Auberge Fleurie », et les bacs de géraniums en fleurs suspendus à chaque fenêtre confirmaient l’appellation. Une femme d’une trentaine d’années astiquait les carreaux à l’intérieur et leur fit de grands gestes quand elle les aperçut sur le trottoir avec leurs bagages.
– Buongiorno, ciao ! s’exclama-t-elle depuis le porche, en agitant son torchon.
– Bonjour, répondit Enzo, dans un français hésitant, en s’approchant pour lui serrer la main.
Tatiana l’imita, plus timidement, et esquissa même une courbette maladroite devant la jeune femme.
– Vous devez être Tatiana Mancolo et vous êtes son mari Enzo, n’est-ce pas ? demanda l’aubergiste.
– Oui, Tatiana et Enzo, se présenta le jeune marié en souriant.
La barrière de la langue était ce qu’Enzo redoutait le plus, car ni lui ni sa femme ne parlaient un mot de français. Durant le trajet en train, Gianluca et Carmina, qui avaient appris le français pendant leurs cinq années en Suisse, avaient tenté de leur transmettre quelques mots de base comme « bonjour », « oui », « non », « merci » et « s’il vous plaît ». Mais Enzo savait que cela ne suffirait pas longtemps.
– Très bien ! se réjouit la jeune femme. Je suis Marie Gerbault, la propriétaire de l’auberge. Entrez, entrez ! Je vais vous montrer l’endroit.
La gentillesse et la simplicité de Marie Gerbault rassurèrent le couple, qui la suivit à l’intérieur de la maison.


Genre : Roman

Nombre de pages : 282

Année : 2016

Édition : Editions Plaisir de Lire

ISBN : 978-2-940486-67-0


Mon avis :

J’ai été touchée par la lecture de « L’enfant du placard » de Tiffany Jaquet. Elle nous entraîne dans une histoire qui mêle passé/présent à travers un pan de l’histoire Suisse/Italie. Cette période où les Italiens venaient travailler en Suisse comme saisonniers avec l’espoir de pouvoir rester ici.

J’ai adoré découvrir à travers l’enquête que mène Claire, le vécu de Tatiana et Enzo. L’auteure, Tiffany Jaquet, nous emporte, avec son premier roman, dans une histoire familiale tendre et forte à la fois. Une bonne dose de suspens qui m’a tenue en haleine, et m’a empêchée de poser le livre tellement j’avais envie de découvrir la vérité avec Claire.

Un premier roman intense, une plume à découvrir et une auteure à suivre !


L’auteure :

Tiffany Jaquet est née à Morges en 1989, elle a réalisé son ambition de toujours : devenir enseignante de langues. Actuellement enseignante de français et d’anglais, elle trouve dans les livres et l’écriture une source privilégiée de détente et d’évasion. (Source : éditions Plaisir de Lire)


Je remercie les éditions Plaisir de Lire, partenaires du blog, pour l’envoi de L’Enfant du placard en Service Presse !