Salon

Le 1er Salon des petits éditeurs avait lieu le 1er novembre 2014 et regroupait 16 maisons d’édition. Lors de cette journée, nous pouvions assister à des lectures et des débats. Pour ma part, j’ai assisté au débat qui avait pour thème « Petits mais costauds, les petits éditeurs romands ? » avec comme intervenants : Giuseppe Merronne de BSN Press, Michaeël Perruchoud de Cousu Mouche, Laurence Gudin de La Baconnière et Alexandre Regad de Encre Fraîche (et organisateur du salon), dont l’animation était faite par Isabelle Falconnier (Hebdo et présidente du Salon du livre et de la presse de Genève).

Un débat très intéressant où chacun a pu s’exprimer sur diverses questions dont en voici un extrait :

Quand Isabelle Falconnier demande aux éditeurs quels sont les avantages ou les désavantages à être de petits éditeurs en Suisse, les réponses sont unanimes. « L’avantage d’être de petits éditeurs dans notre pays qui est la Suisse, c’est cette convivialité entre nous puisque nous nous connaissons et nous fréquentons tous, et dont certaines collaborations peuvent se créer. Nous avons chacun notre univers et nous apportons notre richesse à la scène littéraire. La fragmentation du marché ainsi que l’exportation peuvent poser quelques problèmes. »

Debatde gauche à droite :
Michaël Perruchoud – Cousu Mouche, Giuseppe Merrone – BSN Press, Laurence Gudin – La Baconnière et Alexandre Regad – Encre Fraîche

Après avoir parlé de « comment est venue leur envie de publier », Isabelle Falconnier s’intéresse à savoir quels sont les ambitions de ces petits éditeurs pour l’avenir.

Si les éditions Cousu Mouche ont comme ambition d’avoir une plus grande diffusion, elles ne souhaitent pas grandir au-delà d’une production de 5 à 6 livres par an. Elles préfèrent constituer une collection dont elles sont fières. BSN Press rappelle que petits ne veut pas dire amateur et l’idéal serait de pouvoir vivre dignement de l’édition et que les auteurs puissent vivre de leur plume, un peu comme le modèle des éditions suédoises.

Fière de la richesse du passé de la Baconnière, cette maison d’édition souhaite intégrer une collection académique, style critique littéraire, mais sur l’académie en général.

Les éditions Encre Fraîche qui fête leur dix ans, avec 35 livres de publiés, sont fières de défendre tous les livres qu’elles publient et qui sont issus de coups de coeur. Elles ont à coeur de créer un lien privilégié avec les auteurs, qu’ils soient publiés ou non. A l’avenir, elles continueront de donner une valeur humaine à leurs œuvres littéraires.

En conclusion, les petits éditeurs ont leur place dans le paysage littéraire Suisse et ont la force et la passion pour vivre, encore, de belles aventures !


J’ai passé un agréable moment à découvrir ce salon et c’était l’occasion pour moi de rencontrer des éditions romandes qui font la richesse du domaine littéraire Suisse. Et qui dit salon littéraire, dit forcément « achat de livres ». J’ai puisé quelques pépites aux éditions La Baconnière et Encre Fraïche !

Livresde bas en haut :
Solal Aronowicz : Une résistance à toute épreuve… faut-il s’en réjouir pour autant ? de Florian Eglin (La Baconnière), Kitsune de Amélie Ardiot (Encre Fraîche), Ecrire la mondialité de Daniel de Roulet (La Baconnière) et Même jour, même heure, dans dix ans… Collectif de jeunes suite à un concours (Encre Fraîche)

Je remercie encore Florian Eglin pour la dédicace !


C’est une surprise pour les organisateurs, mais ce 1er Salon des petits éditeurs a été un succès puisque 300 personnes ont flâné au salon et 600 livres ont été achetés !

Les médias étaient au rendez-vous et Alexandre Regad a répondu aux questions de la RTS :


Vivement l’année prochaine !