[Coup de coeur] – J’irai chercher le bonheur entre les lignes de Stéphanie Giordano !

Quatrième de couverture :

Maud, trente ans, est ce qu’on appelle une hypersensible. Au contact du monde, trop d’émotions la bousculent, et à la rédaction du magazine où elle travaille, la tension est à son comble. Son poste, comme celui d’autres salariés, menace d’être supprimé. Alors qu’elle peine à encaisser le coup, un livre abandonné sur le banc d’un parc pourrait bien lui offrir une porte de sortie inespérée.

C’est un livre-voyageur, un de ceux déposés à dessein dans des lieux publics pour être lus et partagés. Pour une amoureuse de la lecture comme Maud, c’est une aubaine. Mais, à l’intérieur, une mystérieuse lettre signée Albatros75 lui lance un défi insolite : répondre en déposant à son tour le livre de son choix dans un endroit à décoder. Maud osera-t-elle se prendre au jeu ? Parviendra-t-elle à dépasser ses peurs et à se lancer dans l’inconnu ?

À travers une plume délicate et sensible, le premier roman de Stéphanie Giordano nous offre un chassé-croisé littéraire et amoureux, plein de surprises et de rebondissements.

Extrait du livre :

C’était un livre-voyageur ! J’avais entendu parler de ce concept, qui consistait à abandonner volontairement un livre afin que d’autres le lisent, mais je n’avais jamais tenté l’expérience. Trop communautaire pour moi, même si l’idée du partage me séduisait. Accrochés au dos de la première page à l’aide d’un trombone, deux feuillets jaunis retinrent mon attention.

Qu’est-ce que c’est ? Une vieille missive ? Une lettre d’amour peut-être ?

Les correspondances enflammées d’écrivains célèbres m’avaient toujours fascinée. George Sand n’en avait-elle pas eu une avec Alfred de Musset ?

Ma curiosité était piquée au vif, mais avais-je le droit de m’immiscer dans une correspondance personnelle dont je ne connaissais pas la teneur et qui m’était pas adressée ? Parfois l’interdit à un goût si irrésistible que… Je n’y résistai pas ! Détachant le message, je le dépliai avec avidité pour le lire. Ce n’était pas une lettre d’époque comme j’aurais pu le penser. En fait, le papier avait été écrit à la main par le propriétaire de l’ouvrage à peine quelques jours plus tôt comme en témoignait la date inscrite en tête. Il devait avoir lui-même jauni le papier pour lui donner cet aspect vieilli. Je l’avais fait autrefois pour m’amuser en trempant ma feuille dans un jus de café, puis en la séchant. Cette mise en scène, associée à la belle écriture à l’encre noire et à la typographie élégante, me procura un frisson de plaisir, comme les rares fois où je découvrais une enveloppe manuscrite dans ma boîte aux lettres. Je me plongeai avec d’autant plus de délectation dans la lecture.

Carte d’identité du livre :