
Quatrième de couverture :
La vie de Tempérance bascule le jour où sa mère quitte son père pour une femme. Déstabilisée, elle se confie à Flavio, son meilleur ami, violoniste dans le même orchestre qu’elle. Mais une dispute violente vient brutalement rompre leur lien.
Parallèlement, elle se rapproche de Lucas, un ancien camarade de classe tout juste revenu d’un séjour à l’étranger. Peu à peu, la jeune fille va s’éloigner de ses amis et de la musique sans s’en apercevoir.
Dans ce roman bouleversant sur les amours adolescentes, Tempérance saura-t-elle échapper au piège de l’emprise et réparer les liens brisés ?
Mon avis :
Il est minuit trente quand je quitte Tempérance et ses ami(e)s. Il y a toujours une pointe de tristesse à terminer un livre, à quitter ces personnages à qui je me suis attachées.
J’ai beaucoup aimé la lecture de ce livre qui aborde les sujets de la vie avec une sensibilité particulière : la famille, avec ses douleurs et ses moments de tendresse, l’amitié, comme un refuge face aux difficultés, et les premiers amours, avec cette palette d’émotions à la fois exaltantes et déstabilisantes.
J’étais sceptique au départ à lire ce livre « young adult », pensant que le genre ne me correspondrait plus. Mais j’ai été rapidement conquise. Florence Cochet a su créer une atmosphère chaleureuse et des personnages attachants, dont j’ai particulièrement aimé Tempérance avec son tempérament de feu et qui m’a touchée par sa fragilité. J’ai vraiment passé un merveilleux moments à travers les mots de cette auteure.
Je remercie les éditions Okama pour l’envoi de ce livre en Service Presse.
Extrait du livre :
Aujourd’hui, nous nous voyons pour la dernière fois des vacances. La famille de Flavio ne fait rien comme les autres. La plupart des gens partent en juillet ou début août. Eux préfèrent attendre les deux semaines précédant la rentrée. Les plages sont moins bondées, les restaurants plus carlmes. Toue le monde pense à la reprise, sauf la famille Lorenzini qui regagne généralement ses pénates le dernier dimanche dans l’après-midi. Comme ça, aucun temps mort entre la plage et les chaises inconfortables du collège.
– Eh bien ! tu te trompes, lance-t-il. Sors ton arme, TantPis !
Flavio est bien le seul autorisé à déformer autant mon prénom. Tempérance, sans déclencer des représailles immédiates.
Quand il accorde son violon, je souris. Avec ses cheveux longs, son jean délavé qui lui tombe sur les hanches, son tee shirt des Guns N’ Roses orné de crânes et de pistolets, son pendentif en forme de tête de dragon et ses bagues qui ressemblent à des griffes, qui pourrait croire qu’il maîtrise les Caprices de Paganini ?
Je me place près de lui, cale mon instrument contre mon menton, élève mon archet. Ma robe d’été fleurie détonne à côté de sa tenue de rocker. Nous sommes aussi dissemblables qu’un corbeau et une mésange, mais nous nous fréquentons depuis si longtemps que je ne m’en rends que rarement compte. Après le jardin d’enfants, nous avons atterri dans la même classe à l’école primaire, puis les Lorenzini ont déménagé de l’autre côté de la ville. Le Rhône sépare à présent nos collège respectifs, mais qu’est-ce qu’un fleuve face à notre amitié ? Nous échangeons un regard, ses yeux bleus dans mes yeux marron, et entamons le premier mouvement du concerto.
Nos archets volent sur les cordes, les ricochets s’enchaînent, les notes rebondissent contre les murs.
La musique nous emporte, nous unit.
Carte d’identité du livre :
Genre : Young adults | Nombre de page : 336 | Date de sortie : 27 mai 2025 |
Edition : Okama – Collection HeYoKa | ISBN : 978-2-940658-54-1 | Prix : – |
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