2021 …

Le blog a hiverné, trop longtemps, ou alors il a pris une année sabbatique. Nommons cette année silencieuse comme nous le souhaitons, mais oublions-la rapidement. Je n’avais pas envie de faire des chroniques, l’excuse la plus utilisée était « je n’avais pas le temps », mais soyons honnête, je n’avais tout simplement pas l’envie. Je ne sais pas si c’est la situation particulière ou simplement juste le besoin de faire autre chose.

Il est vrai que j’ai pris du temps pour un autre projet personnel. J’ai fait une formation en aromathérapie, j’ai donc suivi plusieurs cours en 2021, préparé des dossiers pratiques, révisés pour mes examens de 2022. Je crois que j’avais besoin d’avoir une vision plus humaine et moins virtuelle.

Je n’ai donc pas écrit de chroniques, j’ai un peu continué les réseaux sociaux de Bouquiner. Et j’ai lu, moins, mais j’ai quand même continué la lecture. Un moyen de voyager et de m’évader. Penser à autre chose.

Je n’ai pas l’intention de vous présenter toutes mes lectures de 2021, l’année est écoulée, mais je tiens à vous en citer deux qui me tiennent vraiment à coeur.


La première est le collectif Nuits blanches en Oklahoma avec les textes de Nicolas Feuz, Lolvé Tillmanns, Catherine Rolland, David Ruiz Martin, Sandra Morier publié aux éditions Okama.

Quatrième de couverture : Une maison perdue en Oklahoma, l’approche inquiétante d’Halloween, un évènement survenant chaque matin à 3h11, cinq auteurs différents qui s’emparent de l’histoire. Des adolescents en mal de sensations ou un agent immobilier très décidé, une gentille famille, une écrivaine en quête d’inspiration ou un jeune garçon sur la route des vacances… Tiendront-ils jusqu’au matin ?

Mon avis : Dans tous les textes de ce collectif, j’ai été transporté dans un autre monde. Tous ont fait de leur histoire un moment unique alors qu’ils avaient tous les mêmes contraintes : une maison perdue en Oklahoma, l’approche inquiétante d’Halloween et un évènement survenant chaque matin à 3h11. Des histoires à donner les frissons.

J’ai adoré la lecture de ces novellas (roman court) et j’ai eu deux coups de coeur : La fille aux yeux de perle de David Ruiz Martin et Le gros fantôme qui écouter du Schubert de Catherine Rolland. Ils ont réussi à me tenir en haleine jusqu’à la fin, je ne me suis pas attendue au dénouement avant le point final.

La seconde lecture est le roman Je revenais des autres de Mélissa Da Costa publié aux éditions Albin Michel.

Quatrième de couverture : Philippe a quarante ans, est directeur commercial, marié et père de deux enfants. Ambre a vingt ans, n’est rien et n’a personne. Sauf lui. Quand submergée par le vide de sa vie, elle essaie de mourir, Philippe l’envoie loin, dans un village de montagne, pour qu’elle se reconstruise, qu’elle apprenne à vivre sans lui. Pour sauver sa famille aussi. Je revenais des autres est l’histoire d’un nouveau départ. Le feuilleton d’un hôtel où vit une bande de saisonniers tous un peu abîmés par la vie. Le récit de leurs amitiés, doutes, colères, rancoeurs, amours aussi. Le roman des autres, ceux qu’on laisse entrer dans sa vie, ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.

Mon avis : J’ai été très touchée par cette lecture. La fragilité d’Ambre et puis sa renaissance, la force qu’elle puise en elle. Elle se révèle, elle se grandit. J’avais été toute retournée avec la lecture de Tout le bleu du ciel, mais avec Je revenais des autres, j’ai encore encore plus touchée. Ce livre est « officiellement » son premier roman et je peux dire que Mélissa Da Costa sait dès les premiers mots nous emporter avec elle.

Je reviendrais certainement sur ces deux lectures avec un article individuel l’année prochaine.


2022 …

Je ne vais pas vous faire de grandes promesses que peut-être je ne tiendrais pas, mais j’ai l’envie de revenir ici, de partager mes lectures et mes aventures livresques.

Je ne sais pas si je participerai à des événements littéraires (tout dépendra de la situation), mais je peux vous dire que cela me manque vraiment. Échanger avec un auteur, un éditeur, un lecteur, c’est ça le monde littéraire que j’aime. La lecture d’un livre est un moment à soi, mais l’histoire se partage avec l’auteur qui l’a écrite, avec l’éditeur qui l’a publié et avec les lecteurs qui font vivre les mots. Si je n’ai qu’un souhait pour 2022, c’est de pouvoir à nouveau sourire avec tous les acteurs du monde littéraire.

Ce que je sais en revanche, c’est que j’ai une première aventure livresque de prévue. Je vous en parlerai un peu plus tard, mais je remercie déjà les éditions OKAMA pour leur confiance.

Mes voeux …

Il est venu le temps du traditionnel moment pour vous présenter tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Je vous souhaite de rester en bonne santé, de continuer à vivre (malgré tout) et surtout que la lecture continue à vous emporter dans d’autres mondes !