En Bretagne, un bibliothécaire se lance dans une idée, absurde pour certains, il recueille les manuscrits refusés par les éditeurs et les met sur une étagère dans sa bibliothèque, l’endroit ultime pour ces écrits. Un jour, une jeune éditrice passe à la bibliothèque et, dans ce rayon particulier, découvre, selon elle, un chef d’oeuvre. Elle décide d’en apprendre plus sur l’auteur, mais apprend qu’il est malheureusement mort depuis quelques années. Auprès de la femme d’Henri Pick, elle est surprise d’apprendre qu’il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses, mais qui était-il ? Comment a-t-il pu cacher à son entourage sa passion ? Est-ce le mystère qui entoure ce roman ou le fait que les gens peuvent se dire que « tout peut arriver » qui font de ce roman un succès auprès du public ? Où se cache la vérité ? Quel suspens, quel mystère Henri Pick !

Au bout du compte, Gourvec apprécia l’idée de travailler avec quelqu’un pour qui les livres n’étaient pas sacrés. On peut avoir de très bonnes relations avec un collègue sans discuter littérature allemande tous les matins, reconnut-il. Il s’occupait des conseils aux clients et elle gérait la logistique ; le duo se révéla parfaitement équilibré. Magali n’était pas du genre à remettre en question les initiatives de son responsable, pourtant elle ne put s’empêcher d’exprimer ses doutes quant à cette histoire de livres refusés :
« Quel est l’intérêt d’entreposer des livres dont personne ne veut ?
– C’est une idée américaine.
– Et alors ?
– C’est en hommage à Brautigan.
– Qui ça ?
– Brautigan. Vous n’avez pas lu Un privé à Babylone ?
– Non. Peu importe, c’est une idée bizarre. Et en plus, vous voulez vraiment qu’ils viennent déposer leurs livres ici ? On va se taper tous les psychopathes de la région. Les écrivains sont dingues, tout le monde le sait. Et ceux qui ne sont pas publiés, ça doit être encore pire.
– Ils auront enfin une place. Considérez cela comme une oeuvre caritative.
– J’ai compris : vous voulez que je sois la Mère Teresa des écrivains ratés.
– Voilà , c’est un peu ça.


Genre : Roman

Nombre de pages : 288

Année : 2016

Édition : Gallimard

ISBN : 978-2-07-017949-7


Mon avis

Après avoir eu un énorme coup de coeur pour Charlotte, j’ai hésité à lire ce nouveau roman de David Foenkinos, j’avais peur de le trouver plat.

J’ai délicatement ouvert les premières pages et je me suis laissée entraîner dans l’euphorie de ce « grand » mystère qui entoure « Henri Pick ». Tout au long des pages, je me posais les mêmes questions qui se posaient autour d’Henri. Comment avait-il fait pour rendre sa passion silencieuse auprès de ses proches ? Comment avait-il pu devenir écrivain alors qu’il ne lisait pas et n’écrivait rien de plus que des listes de courses ? Qui était-il ?!

David Foenkinos, arrive encore (et toujours) à m’emporter, à me kidnapper dans ses pages, à m’empêcher de poser son livre. J’ai adoré ma lecture, j’ai souri, j’ai rigolé, j’ai été sérieuse et même touchée. J’ai imaginé la fin et j’ai été surprise par la chute à laquelle je n’avais même pas imaginé. J’ai vraiment passé un très bon moment en compagnie de « Henri Pick ».


Lecture commune

Le mystère Henri Pick, parle d’écriture, de lecture, de partage… un roman idéal pour une lecture commune avec Marlène du blog Allée des curiosités

Je ne sais pas vous, mais moi, je suis impatiente de découvrir son avis, car comme vous, je le découvre à l’instant en cliquant sur ce lien.

Je tiens à te remercier Marlène pour ce partage littéraire !