Quatrième de couverture :
Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ? Après le succès des Oubliés du dimanche, un nouvel hymne au merveilleux des choses simples.
Extrait :
Mes voisins de palier n’ont pas froid aux yeux. Ils n’ont pas de soucis, ne tombent pas amoureux, ne se rongent pas les ongles, ne croient pas au hasard, ne font pas de promesses, de bruit, n’ont pas de sécurité sociale, ne pleurent pas, ne cherchent pas leurs clés, leurs lunettes, la télécommande, leurs enfants, le bonheur.
Ils ne lisent pas, ne payent pas d’impôts, ne font pas de régime, n’ont pas de préférences, ne changent pas d’avis, ne font pas leur lit, ne fument pas, ne font pas de listes, ne tournent pas sept fois leur langue dans la bouche avant de parler. Ils n’ont pas de remplaçants.
Ils ne sont pas lèche-cul, ambitieux, rancuniers, coquets, mesquins, généreux, jaloux, négligés, propres, sublimes, drôles, accros, radins, souriants, malins, violents, amoureux, râleurs, hypocrites, doux, durs, mous, méchants, menteurs, voleurs, joueurs, courageux, feignants, croyants, vicelards, optimistes.
Ils sont morts.
La seule différence entre eux, c’est le bois de leur cercueil : chêne, pin ou acajou.
Genre : Roman
Nombre de pages : 666
Année : 2019
Édition : Le livre de poche
ISBN : 978-2-253.23802-7
Mon avis :
Mon avis est mitigé. Autant je trouve que l’histoire est très profonde, avec des révélations auxquelles je ne m’attendais pas. Autant j’ai trouvé qu’il y avait trop de longueur.
J’ai adoré le personnage de Violette. Elle est très entière. Elle est une fleur qui pousse, fleurit, se fane, meurt et repousse l’année suivante.
Cette lecture est tragiquement belle, tristement tendre mais j’en ressors avec un sentiment de quiétude lorsque j’ai lu les derniers mots.
La vie peut nous mettre à terre mais il faut garder la force de continuer à lui faire confiance. C’est ce que Violette a appris à faire et c’est cette leçon de vie qu’elle nous laisse.
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