Quatrième de couverture :

Une femme. Un homme. Un amour. Un couple. Une union. Une vie à deux. Un enfant. Une carrière. Une fragilité. Une perdition. Une trahison. Une dépression. Une survie. Une disparition. Un deuil. Un pardon. Une revanche. Un renouveau. Une femme. Un homme. Un amour.

Comment reconnait-on un couple en perdition ?
Comment vivre avec la dépression d’un proche ?
Comment peut-on vivre avec une personne qui ne veut plus vivre ?
Comment faire confiance à des médecins dépassés par les évènements ?
Comment peut-on arriver à se détester après vingt ans de mariage ?
Comment peut-on aimer deux femmes en même temps ?
Comment peut-on survivre à un deuil ?

Tellement de questions et si peu de réponses.

Extrait :

2008
– Chéri, il faut que je te dise un truc…
– Quoi.
– …
– Quoi ?
– J’ai eu une histoire, mais c’est fini !
– Tu as eu une histoire… Je ne comprends rien à ce que tu me dis.
– Je t’ai trompé… Mais ce n’est pas grave…
– Hein ?
– C’est fini, t’inquiètes !
– Quoi ? Attends, c’est une blague !
– Chéri, c’est toi que j’aime !


Genre : Roman (biographie)

Nombre de pages : 278

Année : 2017

Édition : Good Heidi Production

ISBN : 978-2-9701124-1-9


Mon avis :

Je n’aurais pas pu imaginer que ces deux cent septante-huit pages me bouleverseraient autant. Avec « La fille aux baskets », Xavier Casile (l’auteur) nous raconte une histoire tragique, mais ce qui prend au coeur c’est qu’il n’a pas imaginé ces mots mais il les a vécus.

Le style d’écriture est beau. Une simplicité, sans fioritures, des mots percutant qui nous entraînent au creux de son (leur) enfer. Ils étaient deux, un père et son fils, unis dans la tragédie. Ce roman, aussi déchirant qu’il est, nous montre aussi qu’en gardant l’espoir, il est possible de s’en sortir. Ils se sont reconstruits, ils vivent !

Je trouve presque déplacé de dire que j’ai adoré et pourtant c’est la vérité. J’ai aimé à quel point ce roman (cette biographie) m’a transpercée. Un tout qui fait que ce « roman », fait partie de ces lectures qui me suivront longtemps. Merci à Xavier de s’être ouvert ainsi entre ses mots.

J’ai eu beaucoup de difficultés à écrire cette chronique, tant cette lecture me « hante » encore, et même maintenant je ne sais pas si j’ai réussi à faire passer les bons mots.


J’ai longtemps hésité à mettre cette lecture en « Coup de coeur » par le « thème » fort (et personnel) de ce livre, mais mes coups de coeur sont attribués à ces lectures qui comptent pour moi, ces romans qui me suivront longtemps. C’est le cas pour « La fille aux baskets ».


Merci à Xavier Casile pour ce livre en Service Presse.