Marc Voltenauer, auteur du fabuleux polar Le Dragon du Muveran, nous annonce son prochain roman pour août de cette année. Encore quelques mois de patience avant de pouvoir retrouver sa plume dans le village de Gryon. Je ne sais pas pour vous, mais je suis impatiente de lire son prochain livre !

Son premier roman a été publié aux éditions Plaisir de Lire et dans le courant de l’année 2016, il a été publié également aux éditions Slatkine & Cie afin d’être distribué dans toute la francophonie. Comment s’est passé cette collaboration ? Est-ce que les lecteurs francophones ont été au rendez-vous ? Que nous prépare-t-il dans son deuxième polar ? Vous saurez (peut-être) tout dans les réponses de Marc Voltenauer aux questions que je lui ai posées.


Interview de Marc Voltenauer
auteur de Le Dragon du Muveran
publié aux éditions Plaisir de Lire et Slatkine & Cie

Bouquiner : Bonjour Marc, pour les lecteurs qui ne te connaitraient pas encore, pourrais-tu nous dire quelques mots sur toi et ton livre Le Dragon du Muveran ?

Marc Voltenauer : Je suis né en 1973 à Genève d’une mère suédoise et d’un père allemand. Mon parcours en quelques mots clés : foot – théologie – banque – tour du monde – pharmacie… et écriture !

Quelques mots pour vous présenter Le Dragon du Muveran, le premier livre que j’ai écrit : Andreas Auer est inspecteur de la brigade criminelle à Lausanne. Il vit à Gryon, un charmant petit village des Alpes vaudoises avec son ami Mikaël, journaliste, et Minus, leur imposant Saint-Bernard. Un matin, une collègue l’appelle pour lui annoncer qu’un cadavre a été retrouvé dans le temple de Gryon.

Lorsqu’il pénètre sur le lieu du crime, il découvre le corps d’un homme allongé, nu, déposé sur la table sainte. Les bras sont étendus. Les jambes, attachées ensemble à l’aide d’une corde. C’est l’image du Christ crucifié. Un couteau est planté dans son cœur. Il découvre un message « Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! ». Dès le début de l’enquête, Andreas est convaincu que cette mise en scène n’est qu’un premier acte. Commence alors la traque d’un meurtrier qui ne recule devant rien.

B : Ton livre a été publié aux éditions Plaisir de Lire pour la diffusion en Suisse et aux éditions Slatkine & Cie pour la France, la Belgique et le Canada. Comment tes échanges avec ces deux maisons d’édition se sont-ils passés ?

M. V. : Quelques mois après sa sortie en Suisse, Ivan Slatkine m’a contacté afin d’acquérir les droits pour le reste de la Francophonie. C’était une excellente nouvelle. Les deux maisons d’édition, Slatkine & Cie et Plaisir de Lire, se sont ensuite mises d’accord sur les modalités.

B : As-tu vu une différence entre ta collaboration avec une maison d’édition suisse et une maison d’édition diffusée en francophonie ?

M. V. : La différence entre les deux maisons d’édition tient du fait que l’une – Plaisir de Lire – est une association gérée par des bénévoles et la deuxième – Slatkine & Cie – une maison professionnelle. Je suis très reconnaissant à Plaisir de Lire de m’avoir donné l’opportunité d’être édité et à Slatkine & Cie de me permettre d’être édité et distribué hors des frontières.

B : On peut dire que tu as un sacré succès en Suisse. Comment se passe la promotion hors de nos frontières ? Est-ce que les lecteurs sont au rendez-vous ? Comment un auteur suisse de polar a-t-il été accueilli par les médias étrangers ?

M. V. : Les médias belges ont été très intéressés et il y a eu plusieurs articles, émissions radio et même la télévision en a parlé. En France, il y a eu récemment deux passages sur TV5 Monde. Le Dragon commence à faire parler de lui… Au niveau des lecteurs, l’accueil est très positif. J’ai eu beaucoup de retours qui me font très plaisir. Je me réjouis de voir la suite…

B : Aujourd’hui en pleine écriture de ton deuxième roman, comment arrives-tu à concilier l’écriture et la promotion de ton premier polar ?

M. V. : 2017 a été une incroyable aventure et une année très intense entre la promotion, l’écriture de la suite et mon travail à 100 %. J’essaie de m’accorder des moments de qualité pour l’écriture, le reste tient à une bonne organisation.

B : Si on suit ton agenda, on peut se rendre compte que tu es toujours en dédicace avec Le Dragon du Muveran qui est pourtant sorti en 2015. Est-ce que les lecteurs sont toujours présents presque deux après ou vois-tu une « baisse » de l’affluence à tes dédicaces ?

M. V. : En librairie le Dragon continue à très bien se vendre, même 18 mois après sa sortie. Lors des dédicaces, il y a toujours des gens qui l’achètent, mais aussi un certain nombre de personnes qui viennent me dire qu’ils l’ont lu et me demandent quand sortira le 2e… Dès avril, je vais faire une pause afin de bien préparer la rentrée littéraire. Le deuxième paraîtra le 24 août.

B : Tu annonces sur ton site internet la vente de 26’000 exemplaires. C’est un chiffre impressionnant pour un auteur suisse qui publie son premier roman. Comment ressens-tu ton succès ? Est-ce que cela te met une certaine pression pour l’écriture de ton deuxième roman ?

M. V. : Oui, c’est un chiffre impressionnant et je ne m’y attendais absolument pas. C’est une très belle surprise. Ce qui me motive le plus, ce sont les retours très positifs que je reçois de lecteurs. Je ressens en effet maintenant une attente et cela m’incite d’autant plus à travailler sur mon manuscrit. C’est une certaine pression, mais une pression positive. J’espère que les lecteurs auront du plaisir à retrouver Gryon, Andreas, Mikaël, Karine, Erica et bien sûr Minus et que l’histoire saura les emporter dans un bon moment de lecture.

B : Avec l’expérience d’écriture que tu as après Le Dragon du Muveran, comment et où puises-tu ton inspiration pour ton nouveau livre ?

M. V. : J’avais commencé à écrire le deuxième avant même de recevoir une proposition d’édition pour le premier. Je trouve l’inspiration dans mon imagination et surtout en étant sur les lieux, à Gryon.

B : Les nouvelles aventures de l’inspecteur Auer sortiront en août. Seras-tu publié aux éditions Plaisir de Lire ?

M. V. : Le 2e sortira cette fois directement chez Slatkine & Cie, ce qui me permettra d’être dès le départ distribué dans tous les pays francophones.

B : Place aux confidences. Quel est ton meilleur souvenir depuis la sortie du Dragon du Muveran et au contraire, ton pire moment ?

M. V. : Il y a beaucoup d’excellents souvenirs, mais si je ne devais en retenir qu’un seul, ce serait le moment où j’ai tenu le livre dans mes mains pour la première fois.

B : Peux-tu partager avec le blog, moi et les lecteurs une info « top secrète » (et qui ne le sera donc plus) sur ton deuxième roman ?

M. V : Tout vient à point, à qui sait attendre…

B : Merci à toi Marc d’avoir accepté de répondre à mes questions et à bientôt pour la suite de tes aventures littéraires !


(Re)lisez ma chronique « J’ai frissonné avec « Le Dragon du Muverant » de Marc Voltenauer ! » et il Marc Voltenauer m’avait déjà fait le plaisir de répondre à quelques questions que vous pouvez (re)lire ici !