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Les vacances d’été s’approchent !

Il y a l’été, la mer, la plage et puis il y a la lecture. Impossible de passer de bonnes vacances sans avoir des livres à se mettre sous la dent. Je n’ai pas encore choisi ceux que j’emporterais avec moi, mais je tiens à vous conseiller quelques lectures, qui je suis certaine, vous feront voyager tout en restant tranquillement sur une chaisse longue à la plage ou dans un hamac entre deux palmiers.


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La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel de Romain Puértolas
C’est officiel ! Providence, facteur de profession (elle n’aime pas que l’on dise factrice), tient enfin en main le papier qui la déclare « maman de Zahera » ! Elle a promis à la petite fille (qui vit dans un hôpital depuis sa naissance et qui est atteinte de mucoviscidose) qu’elle viendra la chercher aujourd’hui, et c’est donc à l’aube que Providence se rend à l’aéroport, sans se douter que cette journée ne sera pas si simple. Lorsqu’elle arrive à l’aéroport, elle voit sur les panneaux d’affichage que les avions sont retardés, pour finalement être supprimés, mais pour quelle raison ? Elle doit absolument se rendre aujourd’hui au Maroc, elle l’a promis, à sa fille.

Mon avis :

J’attendais ce deuxième roman de Romain Puértolas avec impatience et je n’ai pas été déçue par la lecture de ce livre ! Après avoir lu L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, on cherche forcément à faire des parallèles. Il a une fois de plus réussi à nous faire voyager sans que l’on sache réellement où il nous emmènerait, ou plutôt comment. J’ai retrouvé dans ce roman son humour, mais attention ce n’est pas juste un « livre rigolo », il a su me toucher profondément. L’amour de cette petite fille pour cette mère « téléguidée » et son courage face à sa maladie, et Providence qui nous montre qu’il faut faire preuve de persévérance dans la vie et qu’il faut se battre pour atteindre le bonheur, font de ce livre une belle « leçon de vie ». Et puis, Romain nous lâche une fin imprévisible, mais je vous laisse lire le livre pour la découvrir ! Lire la chronique ici !


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Monsieur K de Marc Michel-Amadry
Viktor, avec un K car il a appris à l’apprécier, est un collectionneur d’art, important et influant dans ce monde particulier. Il a créé sa fortune et sa collection, grâce (ou à cause), du Renoir que son père lui a légué. Viktor a passé une partie de son enfance au milieu des oeuvres d’art que ses parents avaient collectionnées, mais a vite ressenti un malaise dans cette collection et dans l’attitude de ses parents. Cela s’est confirmé lorsque sa mère, après la mort de son père, a tout fait disparaître et a abandonné son fils. Il aurait pu choisir une autre voie, mais c’est peut-être le manque des repères de son enfance qui l’a poussé à suivre les traces de ses parents. Pourtant, les secrets familiaux le rongeront toute sa vie et c’est lorsqu’il apprend que son cancer est incurable, qu’il décide de réparer les trahisons de ses parents. Va-t-il retrouver le Renoir qu’il avait vendu ? Pourra-t-il découvrir à qui il appartenait avant d’être volé et le rendre à sa famille ? Aura-t-il le temps d’achever sa collection ?

Mon avis :

Après la légèreté de son premier roman Deux zèbres sur la 30e rue, l’auteur nous revient avec un style complètement différent. Dans ce second roman, on peut se rendre compte que son écriture a évolué, elle a mûri et que son texte est vraiment travaillé. Il a pris le temps de créer ses personnages, et d’inventer une histoire profonde où j’en suis ressortie bouleversée.

L’auteur a choisi le domaine de l’art, un domaine qu’il connaît bien, pour nous pousser dans la culpabilité de Viktor, dépendant d’un passé familial qu’il n’a pas choisi, et qui prend la responsabilité de réparer les tords commis. Un chemin personnel qui l’aidera à comprendre les secrets de sa vie. Un roman vraiment émouvant et troublant ! Sur la couverture est indiquée que ce roman est un « cas de conscience », c’est exactement ça !

Je ne suis pas adepte de la peinture, certainement par méconnaissance, mais la passion que l’auteur a mise en Viktor m’a donné envie d’en apprendre plus sur les différents peintres cités dans ce roman.

Quand la puissance d’un roman vous pousse à la découverte, il n’y a qu’un mot à adresser à l’auteur : MERCI ! Lire la chronique ici !


Couverture

L’Ogre du Salève de Olivia Gerig
Un professeur d’histoire se fait cambrioler et assassiner et c’est le commissaire Rouiller qui est en charge de l’enquête, sa dernière, puisqu’il prend sa retraite à la fin de la semaine. Intrigué par cette affaire, il cherchera le moindre indice pouvant l’orienter sur ce qui a été volé. A ce moment-là, dans une gendarmerie, des parents inquiets signalent la disparition inhabituelle de leur fille, mais n’ayant pas l’impression d’avoir été pris au sérieux, ils décident de se rendre dans un commissariat en espérant être, cette fois, entendu.

Non loin de là, une macabre découverte est faite par le chien d’un promeneur, une fosse commune où l’on retrouve des cadavres, à divers stades de décomposition, mais le plus étrange c’est qu’il manque la tête. Les analyses qui sont faites convergent toutes vers la même hypothèse. Un ogre sévit dans la région !

Les enquêteurs disposent de très peu d’indices dans ces affaires opposées et qui pourtant, tout rapproche, sans qu’ils le sachent. Quel est le lien qui fait que ces affaires n’en font qu’une ?

Mon avis :

Je lis peu de polars, je pense que c’est parce que j’en lisais beaucoup étant plus jeune, et qu’avec le temps je me suis tournée vers d’autres genres.

J’ai adoré cette intrigue policière ! C’est un roman palpitant où l’on passe d’une intrigue à une autre, pour arriver, au fil du temps, à une seule. Un suspens garantit dans chaque page tournée !

J’ai découvert une auteure qui a une écriture fluide et avec qui on ne s’ennuie pas. A aucun moment, j’ai trouvé tel ou tel passage trop long, elle nous tient en éveil, et nous emporte avec facilité dans son histoire.

Un polar, qui est inspiré de faits historiques réels, que je vous recommande vivement ! Lire la chronique ici !


Les secrets du club des six

Les secrets du Club des Six de Henri Girard

Nous sommes au mois de juin lorsque Maryse Labasle et son fils François emménagent dans ce petit village. Elle est la nouvelle institutrice et profite des vacances d’été pour s’installer et permettre à son fils de s’intégrer. François fait la rencontre de Michel, avec qui il se lie en exerçant une pointe de supériorité. Il sera intrigué par Marsel-Claude alias Garcille, fille ou garçon ? Personne ne le sait vraiment et la question de ses origines demeure en suspens chez tout le monde.

François découvre, par hasard, les aventures du Club des Cinq et, en se rendant compte, qu’il était entouré du « double » des personnages de son livre, l’idée germe rapidement de créer le même club. Les aventures s’échafaudent dans sa tête et rendez-vous est pris avec « toute la troupe » pour sceller leur nouvelle union.

En quête de péripéties et de vérités, est-ce que leur amitié résistera au temps et aux secrets du passé ?

Mon avis :

C’est un roman que j’ai trouvé distrayant et attendrissant. Un condensé de malice, d’apprentissage de la vie, d’amitié, d’amour, mais aussi de vérité, de pardon, de joie et de rire avec une dose de suspens !

Je ne fais pas partie de ceux qui ont lu le Club des Cinq, mais j’ai apprécié cette lecture, cet hommage que l’auteur tenait à rendre à Enid Blyton. On peut se demander pourquoi il a tenu à puiser son inspiration dans ces aventures, j’ai envie d’esquisser une réponse qui est peut-être l’envie d’entretenir cette part d’enfance en nous, cette imagination facile qui s’estompe avec la vie d’adulte que nous menons. Avec « Les secrets du Club des Six », Henri Girard est devenu un raconteur d’histoires. Lire la chronique ici !


J’espère vous avoir fait envie et dites-moi ce que vous allez mettre dans votre valise !